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Nina Leger

Mémoires sauvées de l’eau (2024)

22.05.25

18:00

Lecture

Amphithéâtre de l’École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence — Institut de l’image

Billetterie sur place, de 4 à 8 euros


30 minutes


Mentions

En coréalisation avec l’Institut de l’image et en partenariat avec l’ESAAIX – Ecole Supérieure d’art d’Aix-en-Provence et la librairie Lagon Noir

 

© Christian Hidaka

22.05.25

18:00

Lecture

Amphithéâtre de l’École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence — Institut de l’image

Billetterie sur place, de 4 à 8 euros

En 1848, on découvre de l’or dans la Feather River, en Californie du Nord. Une ville naît, baptisée Oroville ; la ruée vers l’or commence. En 2020, Thea, géologue venue à Oroville pour travailler en aval du gigantesque barrage désormais construit sur la Feather River, doit fuir devant l’avancée des méga-feux. Alors qu’un monde vacille, la violence de son histoire resurgit.

Dans cette lecture tirée de son roman Mémoires sauvées de l’eau, Nina Leger mêle le chant ancien de la rivière aux voix d’un présent bouleversé, pour faire entendre l’épopée d’une civilisation qui s’est construite en détruisant, au point de préparer sa propre ruine.

credit_Francesca Mantovani, éditions Gallimard
credit_Christian Hidaka

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Nina Leger écrit des romans et se pose des questions. Comment raconter l’espace, ses conflits, ses oublis ? Comment renverser le regard, faire émerger les histoires que le récit dominant a réussi à effacer ? Comment changer de point de vue ? Après Mise en pièces (prix Anaïs Nin, prix de la Vocation 2017) et Antipolis (prix Écrire la Ville 2023), elle publie Mémoires sauvées de l’eau aux éditions Gallimard, un récit-rivière qui part sur les traces de la ruée vers l’or californienne de 1848 pour mieux réfléchir le temps présent. De l’or aux feux, un monde se fait, défait et se défait. En parallèle de son travail d’écriture, Nina Leger enseigne aux Beaux-arts de Marseille depuis 2018.