LABgamerz

Jenny Abouav

La chair de la pierre — nos pellicules fines qui se frôlent (2025)

24.05.25

19:00

Performance

Jardin Villa Sacem

7 rue Vendôme

Aix-en-Provence

Prix libre


40 minutes


Mentions

Coproduction LABgamerz, MAC Arteum

Soutien Ville d’Aix-en-Provence, Sacem

Partenaires GMEM – Centre national de création musicale de Marseille, ESAAIX – École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence

Remerciements  Domaine Le Loup Bleu, Puyloubier, Grand Site Concors Sainte-Victoire

 

Dans le cadre de la saison artistique Cézanne 2025

 

© Jenny Abouav

24.05.25

19:00

Performance

Jardin Villa Sacem

7 rue Vendôme

Aix-en-Provence

Prix libre

LABgamerz et MAC Arteum s’allient pour produire un nouveau projet de l’artiste Jenny Abouav dans le cadre de la saison artistique Cézanne 2025. La chair de la pierre — nos pellicules fines qui se frôlent est un projet interdisciplinaire. Suite à un temps de résidence sur la Sainte Victoire, l’artiste développe un travail sculptural, sonore et performatif sur la perception, l’écoute et la déambulation du corps à l’intérieur du paysage. La recherche aborde la montagne, ses matières, ses surfaces, sa perception, via une implication corporelle et physique et une multiplicité de média et pratiques : la marche, l’exploration, le moulage sur des tissus en organza et l’enregistrement géophonique.

Si Cézanne a longtemps exploré la Sainte Victoire via la multiplication des points de vue et des nouvelles façons de voir, percevoir et représenter, Jenny Abouav ouvre la perception au corps dans son entier et sort de la représentation pour entrer en relation avec les temporalités insaisissables des corps géologiques.

 

Pour cette performance, le corps de l’artiste habite les tissus en organza moulés directement sur les pierres de la montagne dans un mouvement lent et continu. Son corps interroge et témoigne du mouvement inaperçu mais incessant des sols et entre en résonance avec les vibrations profondes de la Sainte Victoire. Ainsi, Jenny Abouav génère un dialogue, un mouvement sensible, une transformation lente et constante entre le corps-peau (le tissu en organza) et la pierre, le vent, les rayons du soleil des espaces traversés.

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Née en 1991 à l’Isle-d’Espagnac en Charente, Jenny Abouav vit et travaille à Marseille. Sa pratique artistique privilégie la performance, l’installation et l’image photographique et vidéo. Elle travaille sur la relation entre la sculpture et le vivant aux travers des aspects poétiques et politiques de résistance du corps à travers la lenteur, le vide, la douceur, le silence et le tremblement. Après une formation universitaire à Bordeaux en Études Cinématographiques et Audiovisuelles, Jenny Abouav part vivre 5 ans à Montréal pour étudier à l’UQAM en Arts Visuels et Médiatique puis en Médias Interactifs et Création sonore. Elle s’installe à Marseille en 2016 et obtient son DNSEP avec mention à l’École supérieure d’art d’Aix-en-Provence en 2018. Elle présente son travail en France et à l’étranger, notamment à la Casa de Velázquez à Madrid, au centre Wallonie-Bruxelles à Paris, au Festival Parallèle à Marseille, au GMEA d’Albi-Tarn ou encore au Festival Performance Crossing à Prague, au festival ATM: OMNI à Séoul, au Festival International de performance de Riga. Elle a été lauréate de la résidence Kafila 2023 – caravane culturelle et scientifique avec l’Institut français du Maroc.