20:15
Plage du Prado — Esplanade devant la Cabane des Amis
Marseille
Entrée libre
25 minutes
Concept, dramaturgie, partition physique et direction Valentina Medda
Musique Gaspare Sammartano
Interprète Marianna Murgia
Costumes Filippo Grandulli
Réalisation des costumes La Matrioska – laboratorio tessile creativo e sociale
Production Zeit Art Research
Co-production Sardegna Teatro
Soutien Italian Council (2022), Ministère Italien de la Culture
Co-financement Stronger Peripheries, projet de coopération cofinancé par le programme Creative Europe – Bunker – Ljubljana, L’arboreto – Teatro Dimora di Mondaino, Sardegna Teatro, Cagliari, Perform Europe
Dans le cadre du PAC Marseille, en coréalisation avec Parallèle, Pratiques artistiques émergentes internationales, en collaboration avec Marosi festival (Stromboli, Italie) et Spazjiu Kreattiv (Malte).
Avec le soutien de Perform Europe dans le cadre du projet Mediterranean Crossing: a lamentation for the sea.
© Claudia Borgia Medda
20:15
Plage du Prado — Esplanade devant la Cabane des Amis
Marseille
Entrée libre
The Last Lamentation est un rituel funéraire pour la Méditerranée, considérée comme un lieu d’attente, de suspension et de passage, incarnant une absence, un dépôt de corps et un corps en soi. Inspirée de l’ancienne tradition du deuil en Sardaigne et dans les pays voisins, The Last Lamentation est un pleur partagé, adressé comme un écho à tout le bassin méditerranéen, carrefour des diasporas d’aujourd’hui, depuis une plage au Prado.
Le rituel se compose d’une partition vocale et chorégraphique répétitive et hypnotique, qui reformule les codes du deuil méditerranéen sous des formes contemporaines et abstraites : des gestes simples, qui hybrident le vocabulaire de la danse avec des signes issus du patrimoine archéologique et ethnographique, ou encore des langages pré-verbaux, qui passent d’une respiration à un soupir puis à des pleurs.
Valentina Medda est diplômée en philosophie et a suivi une formation en danse, arts visuels et photographie. Elle détient un master de l’ICP – International Center of Photography à New York. Sa pratique, à la croisée de l’image, de la performance et des interventions in situ, explore la frontière fluide et poreuse entre le corps et l’espace. Elle cherche constamment à transcender ces distinctions, à étendre le corps au-delà de l’épiderme et à transformer l’espace en un corps.
Son travail s’intéresse aux points de contact, aux expansions, aux chevauchements, à l’interpénétration, aux traces capturées, réappropriées et réinterprétées, aux éléments qui composent et relient le corps à son environnement, en faisant de celui-ci une partie intégrante du tout.
Au cours des dernières années, elle a été artiste en résidence dans des institutions telles que la Beirut Art Residency au Liban, la Cité des Arts à Paris, la Flux Factory à New York, les Bains Connective à Bruxelles et la Maison Ventidue à Bologne. Elle a reçu le soutien de Italian Council et bénéficie également du réseau de financement européen Stronger Peripheries – Southern Coalition.